When they call you "a team" (war on the workers) When they talk privatization (war on the workers) When they boost your co-pay (war on the workers)ĭon't you know what to say? (war on the workers) With every year that passes 60, 000 more are gone Going to work could be the death of you and meīut we're not unarmed. Oh its a war on the workers and its time we started calling the shots Oh its a war on the workers (War on the workers) These multinational bastards don't use tanks and guns its trueīut they've declared a war on us fight back its up to you Right in our heartland and across the USA Y’est temps qu’on se mette à compter sur nos propres moyens pis qu’on fasse le ménage, qu’on fasse carrément la révolution! Si on s’organise comme il faut, il va juste falloir qu’on se croise les bras, qu’on arrête, tous et toutes de travailler, pour voir leur vieux monde s’écrouler comme un château de cartes. Il faut qu’on se rende compte que nos vrais ennemis, c’est les boss qui nous exploitent à’ job, c’est les proprios à qui on paie nos loyers, c’est les banquiers envers qui on s’endette, c’est les actionnaires de multinationales qui peuvent faire perdre la job à des milliers de personnes par un vulgaire vote de CA, c’est les politiciens qui disent nous représenter au gouvernement, mais qui mange dans’ main de tout ce beau monde-là une fois élus. Pour réussir, il faut qu’on arrête d’avoir peur des autres pour leurs différences de religion, d’orientation sexuelle de couleur de peau, de genre, de langue maternelle. Produire par la communauté, pour la communauté, sans patrons pour voler tout ce qu’on fabrique. On pense qu’il faut s’organiser, sur nos lieux de travail, dans nos quartiers populaires pis dans nos villages ouvriers pour reprendre le contrôle.
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On pense pas non plus que c’est en ignorant le problème pis en participant, bein tranquillement, pis bein docilement dans leur système, qu’on va changer quelque chose. Nous autres aussi on est écoeuré, pis on veut que ça change! On pense pas que c’est en allant voter aux élections qu’on va hanger quoi que ce soit. Mes ami-e-s on veut vous porter un message.
En tabarnak de voir que quand on se soulève, ils nous pilent dans’ face à grand coup de lois spéciales, de police pis de matraques. En tabarnak de voir les condos pousser comme des champignons dans nos villes pendant qu’il y a encore du monde qui vivent dans’ rue. On arpente les routes un peu partout à la recherche de gens comme nous, qui font partis de la classe ouvrière pis qui sont en tabarnak!Įn tabarnak de voir toujours les mêmes bein pleins s’enrichir pendant que nos conditions à nous autres stagnent ou reculent.
Oh que non! On est juste des travailleuses pis des travailleurs qui jouent de la musique. On vous le dit tout de suite, on n’est pas des musiciens pis des musiciennes professionnel-le-s. Salut tout le monde on est les Union Thugs, On est un groupe de folklore ouvrier de Montréal.
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